récap: « Marc Levy – Un sentiment plus fort que la Peur »

2014-07-08 00.46.32

(credit photo @Tymethy​  )

« Un Sentiment plus fort que la peur, cocktail bien dosé de romance et de thriller, se boit facilement. »  Le figaro

Un sentiment plus fort que la peur est le quatorzième roman de l’écrivain français Marc Levy, est paru le 14 février 2013.

Retrouver le personnage d’Andrew Stilman encore une fois, le héros du président roman, fut un plaisir même si dans la première partie du bouquin il n’est plus que l’ombre de lui-même, démotivé et sans la moindre niaque.

Andrew un journaliste alcoolique sur les bords, politiquement incorrect, sarcastique mais brillant, un grand reporter de New York Times, entraîné par l’énigmatique et la fascinante Suzie Beker, jeune alpiniste qui tente de rendre justice à sa famille qui est accusée de haute trahison depuis la guerre froide.

Suzie semble prendre un malin plaisir à manipuler les autres pour arriver à ses fins, même si ses motivations ne sont pas mauvaises on a du mal à s’u attacher.

Tout va très vite dans le roman, de New York à Oslo en passant par le Pôle Nord. L’enquête qui mène les deux personnages vers la découverte de la vérité, Andrew et Suzie, vire à l’affaire d’Etat, les services secrets américains s’en mêlent pour garder un vieux secret qui touche les plus hautes sphères de gouvernement et les multinationales les plus puissantes.

Amateurs de thrillers, d’histoires familiales tragiques, de romans au rythme endiablé, Marc Levy à bien maîtriser le mélange d’histoire policière et politiques.

Extraits :

(dialogue entre Andrew et Suzie)

« …

–   je peux comprendre aussi c’est difficile de faire le deuil de quelqu’un sans pouvoir se recueillir sur une tombe. Mais entreprendre ce genre de pèlerinage et perdre votre compagnon, c’est d’une cruauté sans nom.
– La montagne est cruelle, la vie aussi, non ?
– Que savez-vous de moi exactement, mademoiselle Beker ?
– Que vous êtres reporter au New York Times, vous me l’avez dit hier.
– Et c’est tout ?
– Vous êtes divorcé, et vous avez une addiction à l’alcool, mais est-ce que les deux sont liés, vous ne me l’avez pas dit.
– Non, je ne vous l’ai pas dit.
– Ma mère buvait, je sais reconnaître quelqu’un qui picole à cent mètres.
– Si loin que ça ?
 – Oui, comme tous les enfants d’alcoolique, et j’en garde de très mauvais souvenirs.
– J’ai arrêté, longtemps, repris, et …
 – … vous arrêtez de nouveau et replongerez à chaque coup dur.
–  Vous savez choisir vos mots.
– On me l’a souvent reproché.
– On a eu tort. J’aime les gens qui n’ont pas peur d’être directs, dit Andrew.
– C’est votre cas ?
– Je crois, oui. Mais j’ai du travail et vous aussi. Nous nous verrons peut-être demain.
– Certainement, je vous rendrai vos clés. J’ai écouté vos conseils et cassé ma tirelire. Je me suis commandé une nouvelle literie.
– Et une serrure ?
– A quoi bon, si quelqu’un voulait encore la forcer, vieille ou neuve, ça ne changerait pas grade chose.  À demain monsieur Stilman, je retourne en salle de lecture.

Suzie se leva et emporta son plateau. Andrew la suivit du regard, décidé à en apprendre plus sur cette femme au comportement déroutant.

Il quitta la cafétéria et se fit déposer en taxi devant le 65 Morton Street. »

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