Whiplash : du sang, de la sueur et des larmes

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Whiplash, une première réalisation de Damien Chazelle.

C’est l’histoire d’un jeune batteur, interprété par Miles Teller, qui pratique le jazz dans l’une des meilleurs conservatoires des Etats-Unis. Un jeune ambitieux qui commence par ce faire remarquer par M. Fletcher, chef d’orchestre de renom que l’on craint comme l’on admire, professeur emblématique, aussi charismatique que terrifiant, interprété par JK Simmons.

Whiplash frappe très très fort, visuellement de toute beauté, enivrant, d’une violence verbale inouïe qui utilise son vocabulaire pour faire aussi mal qu’un sabre tranchant.
Il ne vous laissera pas indifférent une fois le rideau de fin baissé.

Ce n’est pas le morceau Whiplash qui marque les esprits, mais le génialissime « Caravane ». Le moment où Andrew commence le morceau lors de l’ouverture du festival de jazz JVC et que la contrebasse, puis les autres instruments démarrent est tout simplement magique. Sans oublier LE solo où Andrew se transcende.

C’est une brillante séquence finale de quinze minutes sur fond de « Caravan » qui aura l’honneur de la donner au terme d’un jam infernal de Telle. Alors qu’après une ultime bravade de l’apprenti batteur à son maître à grands coups de baguettes.
En l’espace d’un instant de deux regards ne se toisent plus et ne se jaugent plus mais se regardent, se reconnaissent.
Fin du morceau, Fin du Film.

J’ai été transporté par les airs de « Whiplash » et autre « Caravane ». Ce film a réveillé en moi une de mes vieilles envie de m’intéresser aux grands classiques du Jazz (même-ci je suis un grand fan de Blues)

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